On peut toutes le faire !

30. mars 2020 Lifestyle 0
On peut toutes le faire !

J’ai toujours manqué cruellement de confiance en moi, déjà à l’école, j’ai redoublé mon CE1… Franchement, qui redouble son CE1 avec 12/20 de moyenne ? Et vous savez pourquoi ? C’était l’année de divorce de mes parents et ma maîtresse avait annoté sur mon bulletin « manque de confiance en elle ». La petite fille de 8 ans s’en souvient encore…

Je n’ai pourtant jamais manqué de rien, j’ai toujours été dans de bonnes écoles, entourée d’une famille aimante, bien que divisée depuis le divorce il y a 22 ans. J’ai toujours vécu avec ma maman et mes petites soeurs. On allait chez notre père, 1 weekend sur 2 et tout se passait bien malgré tout.

En général nos traumatismes sont liés à notre enfance. Ils sont plus au moins profonds et indélébiles. On n’oublie pas. Et puis un jour, ça remonte à la surface. Alors, on fait le bilan et on prend les bonnes décisions pour y remédier.

L’année dernière, a été compliquée pour moi, certains ont pu le ressentir sur les réseaux, bien qu’au départ, je ne parlais pas de ma vie privée. J’avais envie de vous partager un peu de moi, après coup 🙂 J’ai classé ça par catégories pour aider à la lecture, j’espère que ça vous aidera, vous plaira 🙂

Se « débarrasser » de ce qui ne nous convient plus

Une rupture en juin 2019. Mais une des meilleures décisions de ma vie ! Je peux vous le dire, les filles : si je m’en suis remise si vite, vous pouvez toutes le faire 🙂 On met parfois du temps à ouvrir les yeux, à se rendre compte que la personne avec qui on partage sa vie ne vous donnera jamais ce que vous souhaitez. Mais quand c’est fait, c’est la libération ! Je me suis toujours dit « Coraline tu as 27 ans, puis 28 puis 30, tu ne dois pas te contenter de cette vie », Seulement, je remettais ma décision au lendemain et ça a duré 6 ans WTF ! Un jour, j’ai ouvert les yeux, il fallait que ça cesse. Au fond de moi, comme n’importe qui, j’avais peur de recommencer, de me retrouver seule, ne plus jamais rencontrer personne. C’est faux, il n’est jamais trop tard pour débuter une nouvelle histoire. Je l’ai fait. Vous m’avez demandé à de nombreuses reprises « Comment as tu fait pour te remettre si vite de te relation de 6 ans, je n’arrive pas à prendre de décision, j’ai peur… ». La vie est belle et il faut en profiter. Ne pas être contrainte de vivre avec un homme qui ne vous rend pas heureuse, de vivre dans l’ombre. Alors je me suis posée les bonnes questions et je n’ai pas hésité une seconde de plus « . Suis-je heureuse ? Non – Aime t’on les mêmes choses ? Non – Est-ce que j’ai envie de passer ma vie comme ça ? Non – Ai-je envie de vivre avec un homme qui travaille la nuit ? Non – Avions-nous les mêmes projets de vie ? Non, plus – Est ce que je suis encore amoureuse ? Je ne sais plus – Qu’est ce qui nous rapproche ? Plus rien – Quels sont nos projets de vie communs ? Nous n’avons pas le même calendrier – Est-ce qu’il a été là pour moi lorsque j’en ai eu besoin ? Non.

Il faut vous écouter, écouter votre coeur certes mais surtout votre intuition et penser à ce qui est bon pour vous. J’ai ruminé des mois, des années à me répéter « On s’aime alors pourquoi ? ». Evidemment, j’y suis retournée 10 fois pour regretter à chaque fois de nous avoir laissé une nouvelle chance. Et bien à 30 ans, j’ai compris que j’avais envie d’avoir mes projets , d’accomplir mes rêves, voyager. Et qu’après plusieurs années avec une même personne, on peut avoir des envies différentes 🙂 Et c’est normal. Il faut alors l’accepter.

Accomplir ses rêves

Il y a ensuite eu mon projet d’appartement ! Je voulais mon chez moi, être dans MON appartement, pas chez lui, pas chez elle, pas chez nous mais CHEZ MOI. C’était mon objectif premier. A partir du jour où je l’avais décidé, le 20 juin, mon cerveau était formaté et je ne pensais plus qu’à ça. Une obsession. J’ai passé des heures à éplucher les sites d’annonces de biens en vente, le jour, la nuit, j’ai mis des alertes sur toutes les plateformes pour ne rien manquer. J’en ai visité des chouettes, des moches, d’autres déjà sous offre, mais il le faut pour savoir ce que l’on veut vraiment et ne pas faire un achat impulsif. C’est un marché concurrentiel surtout à Paris, si tu n’es pas le premier à visiter, l’appartement te passe sous le nez 9 fois sur 10. Il y a peu de temps pour faire une offre, les appartements de petites surfaces se vendent dans la journée. Mais, je vous referai un article là-dessus.

J’ai signé le compromis de mon coup de coeur le 6 novembre 2019. J’étais hyper excitée de me dire « ça y est, il est pour moi ». Il faut dire qu’il y avait 9 dossiers déposés le jour où j’avais envoyé mon offre et quelques jours après, j’avais appris que c’était le mien qui était passé. Wahou ! (Merci Tom, c’est l’agent immo qui a défendu mon dossier).
La rédaction du compromis à pris une 10aine de jours car j’avais la meilleure des notaires qui l’a lu et relu jusqu’à ce qu’il soit conforme et sans risque pour moi. Un casse-tête… Une fois l’offre signée, c’est partie pour la tournée des banques. J’avais anticipé cette partie, la plus stressante avant d’acheter en consultant ma banque et connaître ma capacité d’emprunt. Donc mon offre m’a été envoyée en 24 ou 48h. Puis il y a un délai légal, car dans certaines villes, les mairies peuvent acheter le bien que vous convoitez donc il y a ce « droit de préemption » qui peut aller jusqu’à 2 mois. C’est long et stressant aussi. Par chance, j’ai pu l’accélérer… (no comment) Ah ah 🙂

J’ai signé l’acte final, le 30 décembre, parce qu’évidemment, je voulais les clefs avant le 31 (#toujoursplus) pour commencer les travaux pendant les « vacances scolaires », ma famille d’amour était à Paris pour m’aider. Ça a été chaotique mais j’avais réussi à faire décaler les vacances du vendeur et du notaire de vacances (#je suis intransigeante). Les travaux ont pu débuter le lendemain matin. Vous avez pu suivre tout ça dans mes stories, il y a aussi une IGTV sur mon compte instagram qui reprend tout ! On a fait 7 jours de travaux intenses de 8h à 21h en moyenne sur le chantier. Il fallait que je termine avant de reprendre le travail. J’étais sous pression x 1000 et je ne m’en rendais pas compte car je n’avais pas le temps de penser à ma petite personne. J’ai commencé à tomber malade dès la fin des travaux, le soir même… je pense même que j’étais l’une des premières en France à être contaminée par le COVID19. Pour ceux qui me suivent sur insta, je ne sais pas si vous vous souvenez, mais j’avais une toux sèche et importante qui m’empêchait de dormir la nuit, de la fièvre, des maux de tête à répétitions à partir de mi janvier… Etait-ce le virus ? Ce que je peux vous dire, c’est que je n’ai jamais eu d’angine, de pharyngite… Je me souviens que la première question des 2 médecins vus « Avez vous voyagé récemment ? « . Les médias ne nous alertaient pas encore sur le COVID19, en France… Donc je ne le saurai jamais 🙂

Ecouter son corps

Une fois installée, mes meubles montés, je pouvais enfin relâcher la pression des derniers mois, et c’est à ce moment là, que mon corps m’a lâché petit à petit. Je sentais que j’étais exténuée comme jamais, que je n’avais plus de force physique, du mal à me lever le matin, des insomnies à répétition, moins d’appétit, j’en oubliais même de manger alors que je ne manque jamais un repas, je suis bien trop gourmande, un estomac sur pattes 🙂 Du coup, petit retour chez le médecin qui me diagnostiquait un « burn out » je n’avais jamais pensé que cela m’arriverait un jour. Moi qui essaye de toujours tout contrôler. Moins 6 kilos sur la balance, en 1 mois, des cernes pour la première fois de ma vie, la peau transparente, on commençait à voir mes os. Le médecin m’a alors arrêté pour 10 jours, j’ai pris le temps de faire les choses plus doucement, continuer d’aménager, prendre mes repères dans mon nouvel appartement et ça m’a fait le plus grand bien. J’ai ensuite repris le travail pendant 3 jours, et c’est cette semaine que j’ai découvert les bleus sur mes jambes, j’ai pensé au pire, j’ai vu le visage inquiet de mon médecin qui m’a prescrit tous les examens possibles pour y aller par élimination. Et j’étais repartie pour 1 semaine d’arrêt de travail. A faire le tour des spécialistes de santé pour comprendre, en vain. Encore aujourd’hui je ne sais pas ce qui s’est passé. Mon corps avait peut-être souhaité me lancer un avertissement : STOP. Prends soi de toi. C’est ce que j’ai pu en conclure.

Ce qui est certain, c’est qu’avec ce confinement, je n’ai plus le choix. Je prends le temps pour moi, je me recentre sur les choses essentielles et bonnes pour moi. J’espère que de votre côté, tout ira bien et que vous parviendrez à prendre les bonnes décisions pour votre bien <3


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